
À Allan
Bientôt deux ans que tu nous as quittés,
Le temps a bien sûr défilé,
L'incrédulité s'est peu à peu dissipée,
Mais un vide est resté.
Tout juste après avoir été diagnostiqué,
Le choc à peine absorbé,
La maladie ne s'est par acharnée,
Elle t'a plutôt dévoré, avec rapidité
et férocité.
Tu étais un gars d'une grande générosité,
Qui aimait se sentir entouré,
Qui avait besoin de s'amuser.
Et tu avais un tel besoin d'être aimé !
Eh bien ! Tu aurais dû voir l'église bondée,
Pleine à craquer !
De gens qui t'avaient côtoyé, apprécié,
Et d'autres qui t'ont connu et aimé.
Après ces quelques années
De moments partagés,
La solitude doit être apprivoisée,
Tandis que la quiétude et la sérénité restent à être trouvées.
Tu veilles sur nous désormais
J'espère que tu as trouvé la paix.
Je pense souvent à toi, tu sais.
Allan, je ne t'oublierai jamais.
De Claude
À la mémoire de Allan Bombardier
1961-2005