Papa,

Voilà un an que tu nous as quittés, après un combat pénible contre la maladie. Nous espérons que tu te reposes, maintenant.

Déjà un an? Il nous semble que c’était hier. Ce fût un chemin difficile. Inévitable peut-être, mais difficile. Nous t’avons vu rire et pleurer. Nous avons vu tes larmes couler, puis s’apaiser. Nous t’avons vu gagner et perdre. Tu as certainement perdu ta grande part au cours de cette dernière année de ta vie.

Juste un an? Il me semble que c’était une autre vie. Une vie que tu auras tout de même pleinement vécue. Sur ces routes que tu as empruntées, certaines t’ont mené à bon port, et d’autres t’ont fait prendre des détours. Peut-être as-tu eu des regrets. Peut-être que sans que nous le sachions, ni même le comprenions, tu as pris des coups et tu as fait face, à ta façon. Le moins que nous puissions dire c’est que tu as fait ta vie… à ta façon.

Ton départ, papa, fût un rappel de celui de maman. Et nous le savons déjà, la douleur de la mort ne disparait jamais vraiment. Peut-être est-elle adoucie en sachant que ta souffrance est enfin terminée. Peut-être diminue-t-elle un peu en sachant que tu as rejoint maman, là-haut. Quoiqu’il en soit, nous te gardons dans nos cœurs, juste à côté des souvenirs que nous avons partagés avec toi.

On dit que nous ne perdons jamais vraiment ceux que nous aimons car, même après leur départ, leur souvenir reste imprégné dans nos cœurs. Et ce souvenir, papa, il se rappelle à nous à tout moment, et de différentes façons. Sois heureux, et en paix!

Avec amour,

Tes enfants et tous ceux qui t’aiment